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- Symétries Inversées -
15 février 2008

- Mais ou vont donc les cafards ? -

La baraque était vie quand je me suis levé. Le café était chaud. Ma copine est une fille merveilleuse. J’ai traîné à poil dans les pièces. En silence. Ecouter de la musique ne me prédisait rien de bon en ce moment. Rapidement je m’énervais. Je ne trouvais rien qui me transcende. Rien qui me tire de cet état à la con. J’étais vautré dans une paresse et tout ca me coulait sur la peau comme une sueur épaisse et grasse. Des semaines que je trouvais rien qui ne vaille le coup d’être entrepris. Des semaines que je ne faisait rien. J’ai ouvert les volets et un soleil jaune pisse a versé l’ensemble de ces rayons dans mes yeux. J’ai tout fermé. J’ai allumé une clope. Je m’étais mis à haïre le soleil. Il ferait beau, il disait à la radio. Il ferait beau… Le soleil n’a plus rien de beau. Il cogne tellement fort qu’on croirait une chape de béton sur un champ de marguerites. Ces millions de petits bras lumineux sont des vicieux. Ils éclairent tout. Vraiment tout, jusque dans les endroits les plus obscures, jusque dans les endroits qui devraient rester dans l’ombre. Le soleil est un psychanalyste féroce. Un médecin complément fou qui OBLIGE le monde entier à regarder en face toute la merde que l’on est capable de produire. Il ne prends pas la peine de mettre des gants, il vous plonge la tête dans les chiottes en vous disant « alors ça vous plais ? ». Avec lui, la discrétion n’existe plus. Avec lui, plus un endroit où se cacher, plus un endroit de viable. Mais ou vont donc les cafards ?

 

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